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PROGRAMME ÉCO-ACTION - MYRIOPHILLE À ÉPIS

L’Association des riverains du lac Abénaquis (ARLA) et la municipalité de Sainte-Aurélie se sont données comme objectif de diminuer de 85 % la présence du myriophylle à épi, une plante aquatique envahissante présente dans de nombreux lacs du Québec.

 

Pour se faire, l’ARLA et la municipalité, qui ont travaillé en collaboration avec le chercheur et professeur de l’Université Laval, Claude Lavoie, ont obtenu une aide financière de 95 670 $ obtenus dans le cadre du Programme de financement communautaire d’Environnement Canada pour notamment acheter des toiles Aquascreen.

 

« Au départ, nous avions reçu environ 21 500 $ par année (2016, 2017 et 2018). Quand nous avons fait part de nos commentaires par rapport à l’efficacité des toiles Aquascreen, Environnement Canada nous a accordé un montant supplémentaire, portant notre total pour 2016 à 51 000 $. Cet argent va nous permettre d’acheter davantage de toiles pour l’été qui s’en vient », mentionne la présidente de l’Association, Claire Maranda. Cet été, l’ARLA prévoit installer 61 toiles afin de combattre la plante.

 

L’ARLA et la municipalité de Sainte-Aurélie ont procédé à l’achat de ces 20 toiles en 2016. Celles-ci, faites en fibre de verre, s’installent sur le fond du lac, directement sur les plantes. « Le grand avantage de ce type de toiles est qu’il est très facile de les installer. C’est rapide. Au terme de huit semaines, on est obligé, selon les normes de l’environnement, de les retirer du lac, mais le travail est fait. La plante n’est plus vivante », explique le vice-président aux finances de l’ARLA, Carl Yergeau.

 

Celui-ci précise également que les toiles en fibre de verre sont très peu utilisées au Québec. Son utilisation a été suggérée par un consultant aux États-Unis. « Cette technique a permis d’éradiquer complètement le myriophylle dans certains lacs américains », ajoute M. Yergeau.

 

L’année dernière a été une année de tests pour l’ARLA quant à la disposition des toiles. « De la recherche a été faite de façon intensive dans un certain secteur du lac. Ce dont on s’est rendu compte, c’est que le myriophylle n’est pas revenu à ces endroits-là. Cependant, il faut faire attention. Étant donné que ça se bouture, il faut toujours récupérer les boutures pour éviter que les plantes ne repoussent », renchérit Mme Maranda.

 

Bien que cette plante ne soit présente que sur 3 % de la superficie totale du lac Abénaquis, l’ARLA et la municipalité ont décidé de mettre en place immédiatement des mesures afin de contrer sa prolifération. « Des actions importantes ont été menées dès le début de la colonisation. Nous sommes en mesure d’éviter le pire », affirme-t-il.

 

Les deux intervenants ont insisté pour dire que le travail qui a été fait jusqu’à présent est un travail d’équipe entre la municipalité de Sainte-Aurélie, l’ARLA, le ministère de l’Environnement et l’Université Laval. « Nous voulons également souligner le travail des bénévoles qui ont travaillé pour avec nous, que ce soit pour installer les toiles, pour arracher les plantes ou pour tout autre travail effectué », concluent Claire Maranda et Carl Yergeau.

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Utilisation des sommes reçues

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Activités du projet Éco-Action

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Été 2017

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du Lac Abénaquis

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